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Le CHEM

SOINS CHEVAUX et PONEYS

Les Soins


Prendre le temps & observer

Qui peut se targuer de connaître son animal en ne le voyant qu'une ou deux fois par semaine.

Ce qu'il faut appeler « soins » ne consiste donc pas simplement à s'occuper des petits et gros bobos de votre cheval, mais plutôt de l'accompagner dans son quotidien pour savoir à tout moment, s'il a le moral, s'il est énervé, s'il est fatigué, s'il s'ennuie, etc.

Pour cela, une seule recette : passer du temps avec lui, en dehors de toute activité de travail ! Juste pour mieux comprendre et partager les codes de son activité, mieux le connaître et donc mieux arriver à échanger avec lui, pour ne plus faire qu'un ensuite, à certains moments privilégiés, quand vous le montez …

Parage

Un des avantages du poney, c'est qu'il supporte très bien de ne pas être ferré, dans une utilisation non-intensive et en surveillant ses parcours pour que ses sabots ne soit pas soumis à des terrains trop agressifs pour eux.

Le parage effectué par un maréchal-ferrant compétent 4 fois par an rétablira les aplombs si nécessaire.

Par contre de bonnes tricoises et une râpe de qualité, permettront de réparer les petits éclats du sabot sans forcément déranger le maréchal-ferrant pour si peu ; avec un peu d'habitude, et si vos poneys n'ont pas de problème particulier, vous pourrez faire les parages intermédiaires vous-même et ne faire appel au spécialiste que 2 fois l'an ! Un animal dont vous serez très proche ne fera aucune difficulté ; prenez garde malgré tout à votre position pour ne pas vous abîmer le dos !

Attention aussi à ne pas déséquilibrer les aplombs par une taille mal adaptée qui risque de créer des problèmes de pied et de tendons, qui handicaperait votre monture et ses performances ! Si vous n'êtes pas sûr de vous, contentez-vous de rogner les éclats succincts pour les limiter…

De même, le passage à la graisse de bœuf des sabots préconisé par beaucoup de manuels et de clubs, n'est pas obligatoire pour des poneys rustiques, en bon état et vivant à l'extérieur, au naturel sur des pâtures au sol suffisamment gras ;

Nos poneys ont la corne des sabots solide et luisante, sans cet artifice… Alors que d'autres pourtant entretenus régulièrement en club ont des sabots secs et friables ! Là encore, le choix de la race et les conditions de l'élevage jouent énormément.

Voir suite sur la page consacrée à ce sujet : Parage et ferrage des chevaux



Vaccins

Les vaccins habituels sont monovalents (ne contenant qu'un virus) ou plurivalents (contenant plusieurs virus comme le « Téta-grippe » ou le « grippe-rhinopneumonie »). Ils permettent d'économiser une injection. Les téta-grippe et anti-rabbique sont obligatoires pour concourir et il faut savoir que trop d'équidés meurent encore du tétanos, de la rhino-pneumonie ou de la grippe équine alors qu'il existe des vaccins efficaces. Ces derniers sont des vaccins dits " inactivés " (à base de souches du virus mort) qui représentent beaucoup moins d'effets secondaires que les vaccins à base de souches vivantes.

Vaccins préventifs :
- Grippe équine "Equipgrip ou Gripiffa"
- Rhino-pneumonie, contre les maladies respiratoires "Pneuméquine". Il existe 2 sortes de virus l'EHV1), donnant des troubles respiratoires, des troubles nerveux très graves et des avortements dans le dernier tiers de la gestation pour une jument, et le virus (l'EHV4), donnant aussi des troubles respiratoire, provoquant des épidémies. La protection apportée par le vaccin reste brève ; l'herpès virus peut rester latent et déclencher la maladie à l'occasion d'un stress ou d'un transport…
- Rage "Rabisin"
- Tétanos "Tetapur" à ne pas négliger, car lorsque les signes cliniques du Tétanos apparaissent, l'évolution est souvent fatale.

Avec un peu d'habitude on peut administrer ces vaccins soi-même dans le triangle supérieur de l'épaule : bien désinfecter à la « Bétadine » l'endroit à piquer et taper avec la pointe du doigt plusieurs fois pour désensibiliser la zone, puis piquer franchement et appuyer progressivement et vite à la fois pour ne pas faire durer inutilement ce geste !

Là encore un cheval habitué à ce que vous le touchiez et en confiance ne bougera pas même un crin !

Concernant la rage et la grippe, vous serez malheureusement obligés de passer par un vétérinaire, seul habilité à remplir le carnet officiel de vaccination qui vous permettra d'être admis en compétition.

Quand vacciner ?
Dès l'âge de 6 mois, on peut commencer à vacciner contre la grippe et la rhino. Les rappels sont effectués à 6 mois, puis tous les ans.

Il est conseillé de différer le tétanos, à raison de deux injections à un mois d'intervalle. Le rappel se fait tous les ans et systématiquement dès qu'il y a une plaie ouverte.
La dose est identique (1 ml) quels que soit l'âge ou le poids de l'animal, et inoculée par voie intramusculaire.

Vaccination du poulain :
Le système immunitaire d'un poulain nouveau-né n'est pas prêt à accepter la vaccination avant l'âge de 4 à 6 mois.
La meilleure protection du foal est donc le colostrum de sa mère. Pour que sa protection soit complète, il est donc conseillé de renforcer la vaccination de la jument avant qu'elle ne pouline, ou entre la deuxième et la sixième semaine avant le poulinage.
Il y aura ainsi un passage maximum d'anticorps vers le poulain à travers le colostrum maternel, assurant ainsi une protection renforcée du foal. En procédant de cette manière, on évitera de vacciner le poulain avant le sixième mois afin de ne pas provoquer d'interférence avec la protection assurée par la mère.

Contre indications
Vaccin anti-rabbique : à éviter juste avant un concours car il sollicite fortement le système immunitaire et peut engendrer du stress.
Vaccin contre la grippe : provoque parfois des réactions passagères, locales ou générales (baisse de forme ou apparition d'un gonflement dans la région de l'injection).


Les coliques

Ne pas confondre colique et diarrhée ! La colique est avant tout une douleur abdominale aiguë, dont l'origine est souvent au niveau du système digestif !
Certaines races sont plus fragiles et donc sujettes à ces désordres intestinaux. Il y a plusieurs types de coliques : spasmodiques, obstructives, gastriques ou être les effets secondaires de : lacérations cutanées ou de boiteries.

Les causes
- changement de foin (il peut entraîner des variations du pH du contenu intestinal, et donc perturber la production d'acides gras volatils et donc l'équilibre microbien).
- changement des conditions de vie.
- modifications du régime alimentaire (les granulés n'entraînent pas de coliques, s'ils ne sont pas périmés ou dégradés.)
- modifications climatiques.
- les parasites : petits et grands Strongles, Gastérophiles, Ascaris, Ténia,
- eau trop froide ou souillée.

symptômes
Ces douleurs abdominales provoquent des positions particulières et des comportements reconnaissables :
- attitude inquiète,
- refus de la nourriture,
- retroussement de la lèvre supérieure,
- oeil terne,
- grattage du sol avec l'antérieur, ou frappe du ventre avec le postérieur.
- regards fréquents vers le ventre.
- position couchée en allongement plus qu'à l'accoutumée. tourner dans son box et se rassembler comme pour se coucher et essayer de se rouler. Il peut aussi se laisser tomber.
- sudation importante.
Le cheval peut aussi prendre la "position du chien assis" ou se camper.

Un cheval fortement ballonné au niveau des flancs : dans la majorité des cas, l'injection d'un antispasmodique dès l'apparition des premiers symptômes suffit à faire rentrer les choses dans l'ordre.

que faire :
- d'abord l'empêcher de manger ou de boire (lui mettre un panier ou retirer toute la nourriture et la litière du box).
- le faire marcher pour stimuler le transit intestinal ou le mettre dans un espace suffisamment grand,
- si l'animal est couché mais calme, le laisser tranquille,
- surveillance du pouls (qui doit rester entre 60 et 100 pulsations),
- massage du ventre, des gencives et de la base des oreilles.
- s'il n'y a pas d'amélioration notable au bout de 24 heures, appelez votre vétérinaire…


Mouches & insectes piqueurs

Les mouches reviennent chaque année aux chaleurs de l'été ; les chevaux les supportent depuis des millénaires, et je ne connais aucun moyen vraiment efficace de les en protéger : crèmes, aérosols et poudres de perlimpinpin, citronnelle, vinaigre et autres condiments, têtière à franges et dispositifs Nimbusiens ; rien y fait : les mouches utilisent le bord des paupières des chevaux comme des abreuvoirs au contenu délicieux et ce n'est pas près de changer de si tôt !

Cependant, s'ils coexistent assez bien avec les mouches en cherchant l'ombre où elles sont moins nombreuses et en s'éventant tête bêche pour les éloigner tout en siestant, les taons eux, leur font des piqûres douloureuses et ils les chassent vigoureusement quelque soit sa situation ou la vôtre.

Savoir repérer ces derniers, et les chasser, voire les écraser sur place, vous rapprochera de votre monture et augmentera sa confiance en vous. La piqûre d'un taon peut occasionner des ruades, cabrages ou écarts et des emballements qui peuvent vous sembler inexplicables à premier informé, mais dont le seul motif est une réaction à l'agression de cet insecte !

Autant les mouches ne sont pas dangereuses en elles-mêmes, autant leurs œufs pondus le plus souvent sur les parties que le cheval a l'habitude de lécher, s'ils ne sont pas enlevés régulièrement, finiront dans leur estomac et se transformeront en larves qui l'infesteront rapidement, le mettant vite à plat et pouvant leur occasionner de graves troubles !

Ces œufs, carrément soudés aux poils résistent à presque tous les traitements ; la manière mécanique, par grattage, reste la meilleure avec l'aide d'une lame de rasoir, protégée par du sparadrap du côté des doigts, ou en transformant un couteau à lame courte parfaitement affûté en grattoir.

Les tiques peuvent aussi être un facteur d'infection grave pour les équidés, surtout si on les laisse s'installer, on peut les enlever facilement avec un petit instrument en plastique que l'on trouve dans toutes les bonnes pharmacies, puisque servant aussi pour les chiens et les chats ; les enlever autrement peut être grave si on laisse la tête de l'insecte dans la plaie, mais avec ce dispositif, cela devient facile et fiable (bien lire la notice).

Par contre le seul moyen de se rendre compte de la présence de ces parasites est d'inspecter régulièrement au pansage, les endroits stratégiques où ont lieu les attaques : tous les plis entre l'abdomen et les jambes, et autour de la crinière et des oreilles … Les périodes les plus critiques sont le printemps et l'automne.


Vermifuges

Les parasitoses internes observées chez les équidés ont, la plupart du temps, pour origine la présence de Strongles, de Ténias et de Douves, contractés le plus souvent dans les prés ou les bois. Cependant, il sont sensibles à d'autres parasites comme : les Ascaris, les Oxyures, les Strongyloïdes et les Gastérophiles.
On peut prévenir ces parasitoses par une hygiène correcte des écuries et la qualité du milieu de vie de l'animal (prolifération des parasites en milieu humide par exemple...), mais il faut aussi les éliminer par des vermifuges adaptés.

Il en existe un nombreux choix, que vous pouvez utilisez directement en prévention et quand vous n'avez pas affaire à une parasitose grave pouvant avoir des conséquences graves pour la santé de l'animal. Il est recommandé de vermifuger les chevaux 4 fois par an. Une vermifugation régulière et systématique évite bien des accidents dus aux parasitoses internes. En cas de parasitose grave, votre véto peut intervenir efficacement, en administrant des vermifuges liquides ou en adaptant certains cocktail de vermifuges de base, notamment par l'utilisation de sonde naso-oesophagienne, et en les associant à des thérapeutiques symptomatiques.
Dans une utilisation préventive, il est conseillé de varier régulièrement les molécules actives.

Vermifuges de base :
Il y en a plusieurs, regroupés en fonction du principe actif :
- L'Oxybendazole ou L'Equiminthe : agissent sur les Ascaris du poulain, les Oxyures, les Grands et Petits Strongles du cheval.
- La Verméquine ou Le Pyrantel : même action.
- Le Strongid ou le Febentel: agit sur les mêmes parasites que le précédent.
Mais, en doublant la dose, il vient à bout du Ténia.
- Le Rintal : actif contre les Strongles gastro-intestinaux, les Strongles pulmonaires, les Ascaris et les Oxyures.
- Le Rintal Plus ou le Trichlorfon : agit sur les mêmes parasites et sur les larves de Gastérophiles.
- Le Néguvon ou la Moxidectine : agit sur les Gastérophiles, mais aussi sur les Ascaris et les Oxyures.
- L'Equest ou le Dichlorvos : agit sur les Strongyloïdes, les grands et petits Strongles, les Ascaris, les Oxyures, les Habronèmes, les Gastérophiles et les Trichostrongylus.
- L'Equigard ou L'Ivermectine : agit sur les Strongles gastro-intestinaux, les Gastérophiles, les Ascaris, les Oxyures.
- L'Eqvalan : agit sur les petits et grands Strongles, mais aussi sur les Gastérophiles à tous les stades larvaires, les Ascaris et les Oxyures.
- Le Furexel ou le Fenbendazole : action identique à l'Equvalan.
- Le Panacur ou le Mebendazole : agit sur les grands et petits Strongles, les Ascaris, les Oxyures et les Strongyloïdes (activité ovicide, qui le rend intéressant comme vermifuge de printemps et d'été. )
- Le Telmin : agit sur les Strongles, les Ascaris, les Oxyures.
- Le Telmin Plus : même action mais agit en plus sur les larves de Gastérophiles.

Contre-indications
- Equest : chez les étalons reproducteurs.
- Telmin Plus : chez la jument dans les 3 derniers mois de gestation.
- Equigard : chez les foals de moins de 100 kg, les chevaux emphysémateux, ou atteints d'affections respiratoires.
- Néguvon et Rintal Plus : chez le poulain de moins de 4 mois et chez la jument, dans le dernier mois de gestation.

Gestion de la sueur et des nutriments

Les chevaux de sport (dressage, saut, voltige, complet…) exigent de savoir gérer leurs apports en énergie.
Un manque ou un excès en énergie, sans la possibilité de la brûler en travail peut poser problème : il est donc impératif de veiller à un apport correct en calcium et en phosphore dans la ration alimentaire et veiller leur juste équilibre.

Les chevaux concernés sont aussi : les chevaux de course, les trotteurs, les galopeurs, les chevaux militaires et les chevaux de fond.
Ils perdent beaucoup de sodium en transpirant.
D'où l'indispensable pierre à sel, à laisser à leur disposition !
Afin de pouvoir préparer une ration selon les besoins du cheval, il faudra savoir estimer correctement ses besoins énergétiques en se basant sur :
- Performance demandée au cheval, (vitesse, terrain)
- Durée de l'effort à accomplir,
- Poids du cavalier,
- Charge thermique du cheval durant son travail.

En toute logique, le besoin énergétique augmente fortement avec la montée de la vitesse, la durée de l'effort, le poids du cavalier et la température ambiante.

Ceci permettra une classification en tâches faciles, moyennes et dures devra être établie et permettra de doser différemment leurs rations alimentaires et d'utiliser, si nécessaire, des substances nutritives contenant des minéraux permettant plus d'efforts. Une ration devra apporter très rapidement cette énergie, mais ne devra pas comporter d'excédent en albumine.

Les pertes par la sueur en sodium, potassium et calcium doivent êtres compensées rapidement. Car chez le cheval de sport, les stocks de glucose accumulés durant l'entraînement se vident très vite. Afin de garantir un approvisionnement suffisant en sodium, potassium et calcium chez ces chevaux, il faut répartir durant les deux derniers jours leur alimentation en cinq ou six rations. Les pertes en potassium seront compensées par une alimentation comprenant de la mélasse et pourra être utilement complétée par un apport en électrolytes.


Liens vétérinaires
WANIMO : Un des meilleurs, avec ses fiches bien documentées et l'accès à des conseils vétérinaires personnalisé et gratuits.
VETERIWEB : Conseils en médecine vétérinaire (aller dans la rubrique chevaux)
VETOENLIGNE : Portail plutôt administratif des vétérinaires francophones.
NETVET : De très nombreuses ressources vétérinaires, mais en anglais...



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