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d'après les publications du Dr. Y. Bertrand Le cerveau est le centre décisionnel de l'organisme du cheval. C'est dans le cerveau que remonte l'essentiel des informations que le cheval réceptionne, utilise et gère pour adapter son comportement et répondre à ses besoins. Les mouvements, les perceptions, les réactions... sont donc tous le produit du fonctionnement du cerveau. Le système nerveux, chez le cheval comme chez l'homme, se subdivise en système nerveux central et système nerveux périphérique. Il contrôle, règle, module l'activité de toutes les parties du cheval. il permet ainsi les réactions mentales, émotionnelles et physiques du cheval. Dans ce système, le cerveau et la moelle épinière constituent le système nerveux central, les nerfs périphériques constituent le système périphérique... L'encéphale L'encéphale est toute la partie du système nerveux central qui est situé dans la boite crânienne, la moelle épinière étant quant à elle logée tout le long de la colonne vertébrale. Chez le cheval comme chez l'homme, l'encéphale ou cerveau comporte d'avant en arrière 3 parties : - les deux hémisphères cérébraux gauche et droit (subdivisés en régions frontales, pariétales, temporales et occipitales). Ces hémisphères sont aussi réunis l'un à l'autre par un important faisceau de fibres nerveuses qui s'appelle le corps calleux. Celui-ci assure les connexions fonctionnelles entre les hémisphères gauche et droit. Chaque hémisphère ne fonctionne donc pas indépendamment de l'autre ; il y a une orchestration indispensable entre les deux. - le cervelet, responsable de la coordination des mouvements et de l'équilibre. - le tronc cérébral, siège des fonctions vitales (fonction respiratoire et cardiaque...) et trait d'union entre le cerveau et la moelle épinière. Le cerveau est relié à tout le corps par des fibres nerveuses elles-mêmes regroupées dans des nerfs. L'ensemble de ces derniers forme le système nerveux périphérique. Chaque organe du cheval est connecté au cerveau par l'intermédiaire de ces nerfs. Après une section en deux du cerveau au niveau du corps calleux, sont visibles les hémisphères cérébraux, le cervelet, le tronc cérébral et le corps calleux. La présence de bulbes olfactifs bien développés est une indication de la sensibilité du cheval aux odeurs. Le cerveau du cheval se trouve dans la boite crânienne elle-même située au-dessus du chanfrein de part et d'autre des oreilles. Il pèse environ 500 g. Exprimé en pourcentage du poids moyen du corps d'un cheval adulte représente environ 0,1 %. Les hémisphères cérébraux ont une longueur de 12 à 13 cm et une largeur de 5 cm. Le cervelet pèse 70 g et a une longueur de 5,5 cm pour une largeur de 6 cm. Pour comparaison, le cerveau de l'homme adulte pèse environ 1500 g, soit 2 % du poids moyen du corps. Il mesure environ 15 cm de l'avant à l'arrière des hémisphères cérébraux. La section du cerveau permet d'observer des régions sombres ou grises et d'autres plus claires ou blanches : - les régions sombres constituent la substance grise du cerveau et correspondent en grande partie à une accumulation de cellules nerveuses. - les régions claires constituent la substance blanche du cerveau et correspondent aux fibres nerveuses qui sont les prolongements des cellules nerveuses. Le cerveau est enveloppé d'un manteau de substances grise : le cortex cérébral. Il s'agit d'une écorce plissée qui représente une accumulation de cellules nerveuses dis posées en couches et qui a une épaisseur de quelques millimètres. Ce cortex cérébral possède d'une part des aires ou régions sensorielles importantes dans la réception et l'interprétation de signaux envoyés au cerveau par les différents organes de sens (l'aire auditive qui réagit aux sons, l'aire tactile qui réagit au toucher...) et d'autre part des régions motrices qui jouent un rôle dans le contrôle des mouvements. Sous le cortex, se trouvent de petites structures (thalamus, hypothalamus...) de substance grise qui jouent un rôle capital dans les comportements vitaux : alimentation, boisson, sexualité, sommeil, régulation de la température, sécrétions hormonales.... Le système limbique notamment représente une partie de ces structures importantes dans le contrôle des comportements affectifs, émotionnels du cheval. Apprentissages et entretien du cerveau L'environnement du cheval, son comportement, ses conditions de vie, l'attitude du cavalier... exercent une influence sur l'activité et les capacités du cerveau. Les relations entre le cerveau, l'environnement et le comportement sont en effet réciproques. Le cerveau possède de remarquables capacités d'adaptation pour apprendre et améliorer son fonctionnement. Il convient donc de ne pas priver notre cheval de ses capacités à évoluer, notamment par des privations sensorielles (prairies, lumière, saisons...). Notre comportement peut influencer en bien ou en mal les capacités du cerveau à apprendre, à décider d'une action ou à résoudre un problème, particulièrement chez le tout jeune poulain dont le cerveau est en développement. Méconnaissance du cerveau du cheval Il n'est pas rare de rencontrer les affirmations suivantes : 1. Il y a deux chevaux en un : un cheval droit et un cheval gauche fiable et un cheval droit imprévisible faisant ainsi référence aux deux hémisphères cérébraux : - l'hémisphère gauche pour la logique, - l'hémisphère droit pour l'instinct... 2. Il ne faut jamais monter un cheval qui utilise l'hémisphère droit (instinct de fuite) et apprendre d'abord au cheval à utiliser son cerveau gauche. 3. Le cheval a deux consciences visuelles. 4. Le cheval ne pense pas, il réagit instinctivement. 5. Il y a non communication des deux hémisphères cérébraux du cheval... Or ces affirmations ne sont pas scientifiquement fondées. Un regard sur l'histoire de l'évolution des mammifères aux hominidés (particulièrement l'évolution du cerveau) et sur la place du cheval dans cette histoire est une façon d'apporter des arguments contre ces erreurs dans l'analyse du comportement du cheval. La classe des mammifères 1. Les équidés La classe des mammifères comporte plusieurs subdivisions ou ordres tels que les rongeurs, les carnivores, les insectivores, les ongulés (éléphant, boeuf, antilopes...) et les primates (prosimiens, singes anthropoïdes et hominidés). Les mammifères sont des animaux caractérisés par la production de lait de glandes mammaires de la femelle. Le cheval fait partie de la classe des mammifères et à l'ordre des ongulés puisque l'extrémité des doigts est recouverte d'un sabot et les membres reposent sur la dernière phalange. Dans l'ordre des ongulés, le cheval fait partie de la famille des équidés qui comporte elle-même 5 genres dont le genre Equus est notre cheval actuel. L'évolution de la famille des équidés a commencé au début de l'ère tertiaire, il y a environ 60 millions d'années. Le genre Equus est apparu il y a environ 4 millions d'années. Le cheval n'a cependant été domestiqué que plus tardivement, les premières traces de domestication datant de 5.500 ans à 6.000 ans. II ne deviendra une monture que lors de l'âge du fer, c'est à dire à la fin de la préhistoire. évolution du poids du cerveau chez certains mammifères adultes poids total du cerveau en grammes
Poids total du cerveau exprimé en pourcentage du poids du corps
Facteur d'encéphalisation Le facteur d'encéphalisation est obtenu par le rapport suivant poids du cerveau en g/ poids du corps en g). Ce facteur fournit une indication sur le volume du cerveau apte à développer des fonctions cognitives (apprentissage, développement). L'indice du dauphin se situe entre celui de l'homme et celui du chimpanzé.
2. Les primates et les hominidés Dans la classe des mammifères, se retrouve également l'ordre des primates. Ceux-ci apparaissent au début de l'ère tertiaire (environ 70 millions d'années). Parmi ces primates, se retrouvent notamment les pongidés ou singes anthropoïdes (chimpanzé, gorille et orang-outan) et les hominidés (australopithèques, homos). L'hominidé est la famille des primates bipèdes (qui marchent debout), c'est à dire des austratopithèques comme Lucy (3 millions d'années) et ensuite des hommes (2,5 millions d'années). évolution du cerveau L'étude de l'évolution des êtres vivants sur des millions d'années des premiers mammifères à l'homme (homo sapiens sapiens) a permis d'observer une tendance générale du cerveau à augmenter de volume globalement et au profit de régions cérébrales spécifiques. Chez les mammifères, cette augmentation s'est essentiellement réalisée au profit des hémisphères cérébraux et du cervelet. Ainsi, contrairement aux oiseaux et aux reptiles, seuls les mammifères ont développé un néocortex avec 6 couches de cellules. Ce néocortex représente plus de la moitié du volume du cerveau chez les mammifères les plus évolués (68 % chez le gorille, 72 % chez le chimpanzé, 76 % chez l'homme). L'évolution des hominidés (les humains) a vu également l'accroissement de la capacité crânienne par la croissance progressive du cerveau et du cervelet. De plus et surtout, la performance fonctionnelle du cerveau s'est accrue ce qui a permis notamment la démarche bipède, les mouvements raffinés de la main, l'élaboration du langage, l'émergence de la conscience. Une des particularités du cerveau humain par contraste avec les autres mammifères est son asymétrie anatomique et fonctionnelle. A titre d'exemple, de larges parties de l'hémisphère gauche sont spécialisées dans la production et la compréhension du langage, dans l'écriture et la lecture. L'hémisphère droit est plus spécialement impliqué dans l'orientation dans l'espace, dans la détection des formes visuelles et dans les connaissances musicales. L'hémisphère gauche est plus dominant pour les processus, logiques, analytiques et le droit pour les processus holistiques. L'assymétrie du cerveau est donc le propre de l'homme de même que l'absence de réseau admirable, les singes ayant encore des cerveaux symétriques. Le néocortex ancien ayant gardé son fonctionnement symétrique, il n'y a donc aucune logique à impliquer chez le cheval un des deux hémisphères dans une fonction spécifique comme affirment certains des nouveaux maîtres. |
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