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Le CHEM

PARAGE et FERRAGE des CHEVAUX et PONEYS

Parage et ferrage des chevaux


Le sabot du cheval est le siège de tensions et d'appuis importants "Pas de pieds, pas de cheval !" dit l'adage.
Personne ne l'a d'ailleurs remis en question...
Mais il existe beaucoup de controverses sur ce que doit être un "bon pied" et les moyens de les obtenir ou les maintenir.
Cette page vise à vous aider à mieux comprendre de quoi il s'agit et à opter pour les soins et équipements les mieux adaptés.



Le Parage
Un des avantages du poney, c'est qu'il supporte très bien de ne pas être ferré, dans une utilisation non-intensive et en surveillant ses parcours pour que ses sabots ne soit pas soumis à des terrains trop agressifs pour eux.
Le parage effectué par un maréchal-ferrant compétent 4 fois par an rétablira les aplombs si nécessaire.
Par contre de bonnes tricoises et une râpe de qualité, permettront de réparer les petits éclats du sabot sans forcément déranger le maréchal-ferrant pour si peu; avec un peu d'habitude, et si vos poneys n'ont pas de problème particulier, vous pourrez faire les parages intermédiaires vous-même et ne faire appel au spécialiste que 2 fois l'an!
Un animal dont vous serez très proche ne fera aucune difficulté; prenez garde malgré tout à votre position pour ne pas vous abîmer le dos !

Attention aussi à ne pas déséquilibrer les aplombs par une taille mal adaptée qui risque de créer des problèmes de pied et de tendons, qui handicaperait votre monture et ses performances! Si vous n'êtes pas sûr de vous, contentez-vous de rogner les éclats succincts pour les limiter…

De même, le passage à la graisse de bœuf des sabots préconisé par beaucoup de manuels et de clubs, n'est pas obligatoire pour des poneys rustiques, en bon état et vivant à l'extérieur, au naturel sur des pâtures au sol suffisamment gras.

Nos poneys ont la corne des sabots solide et luisante, sans cet artifice… Alors que d'autres pourtant "entretenus" régulièrement en club ont des sabots secs et friables! Là encore, le choix de la race et les conditions de l'élevage jouent énormément.

"En tant qu’humain, nous sommes quelque peu vaniteux lorsque nous prétendons faire du parage naturel ! Je pense aux livres lus, aux chapitres traitant de l’anatomie et appris consciencieusement, à la biomécanique des équidés et me dis qu’au final, la véritable leçon est ici, en restant assise dans l’herbe, en observant les chevaux et en essayant de comprendre comment fonctionne cette partie vitale d’eux-mêmes que sont les sabots en lien avec ce qui fait le quotidien de l’animal !"
Patricia Wyssenbach

Voici deux extraits de son expérience de maréchal ferrant diplômée en parage pieds nus :
Je repense à deux poulains dont je fais le suivi au niveau du parage et qui vivent dans une vallée...
Agés de 18 mois environ, ils n'ont jamais connu le ferrage et sont arrivés dans les Alpes il y a une année maintenant. Durant le premier hiver, les pieds ont évolué tout à fait normalement pour de jeunes chevaux. Puis est venu le printemps et la montée aux mayens (en Suisse, Pâturage d'altitude moyenne avec bâtiment, où le bétail séjourne au printemps et en automne - Ndlr)...
D'endroits plats, doux aux sabots, ils sont passés à des pentes prononcées parsemées de rochers, de trous, de troncs déracinés par les avalanches et la neige, de forêts d'altitude laissant filtrer le soleil.
Je suis montée là-haut pour entretenir leurs sabots… et ai eu des frissons devant le spectacle de parois devenues quasi inexistantes, ne portant plus de poids, dérobées !
Pourtant les petits jeunes restaient pleins de vie, éveillés, joueurs...
J'ai paré au mieux et ils sont repartis au galop dans des devers à donner le vertige à bien des citadins...
Devant la face nord de la Dent-Blanche, je regardais la pouliche et l'hongre caracoler dans les parcs à moutons en me demandant comment j'allais les retrouver lors de ma prochaine visite d'entretien… Et c'est ici, dans le vallon de Réchy, que je me sécurise pour eux, comprenant mieux l'adaptabilité des sabots, les pouvoirs de la nature lorsqu'on la laisse s'exprimer librement, totalement ! Je réalise que la théorie est une chose qu'il faut maîtriser pour se permettre de parer de tels bijoux que sont les sabots des chevaux, mais que la compréhension de ce qu'est réellement le pied d'un cheval dans son milieu naturel est tout aussi important !

Il y a quelques semaines, on m'appelle pour aller parer les sabots de quatre chevaux que je ne connais pas...
Je sais que les animaux dont je vais m'occuper non pas revu de maréchal ou de pareur depuis quelques mois et que l'un deux s'est tout bonnement arraché les fers durant l'été. Je me demande ce que je vais découvrir, et avoue un peu appréhender ce premier contact, tandis que j'aiguise mes rénettes et vérifie l'état de la râpe...
Plus haut, plus loin dans la montagne : un pied, deux pieds, six pieds… Je repose les sabots les uns après les autres sans vraiment comprendre ! Un ou deux coups de rénette ici, un léger coup de râpe par là et déjà le travail est terminé ! Des parois solides, des soles parfaitement calleuses, des fourchettes rebondies et saines, des pieds concaves, voilà ce que j'ai trouvé !


Le ferrage
Faut-il ou ne faut-il pas ferrer les pieds des chevaux et poneys ?
La vieille tradition militaire remontant au Moyen-Age, reprise par certains chercheurs, le préconise depuis des siècles, mais ne mérite-elle pas d'être remise en question ?
Le débat reste ouvert, mais pour ce qui nous concerne, nous pensons que non seulement ce n'est pas indispensable, mais également pouvant présenter plus d'inconvénients que d'avantages
.

Après 30 ans d'expérience et d'observation, l'institut du sabot "EQUILIBRE" conclut d'ailleurs que le cheval "sabots libres" vit deux fois plus longtemps qu'un cheval ferré !
Voici des explications sur cette position à travers une vidéo pédagogique créée par un spécialiste du sujet, Pierre ENOFF (Ingénieur en biomécanique équine) :



Voici aussi la thèse documentée de Svetlana Barz, sur le sujet :
Les chevaux peuvent vivre sans fers, tout en étant travaillé d'une manière intensive.
Pas n'importe quel maréchal ferrant maîtrise le parage naturel.
La plupart parent comme s'ils préparaient le cheval au ferrage, mais c'est une erreur.

Un bon parage dépend de plusieurs facteurs :
Dans quelle période de transition du fer au pied nu se trouve le cheval ?
Le parage des premières semaines est différent de celui plusieurs mois plus tard.

De quelle race de chevaux s'agit-il ?
Un frison n'est pas paré de la même façon qu'un pur-sang arabe.

Sur quel terrain le cheval évolue pendant sa transition du fer au pied nu ?
Le terrain mou demande un autre parage que celui sur terrain caillouteux.

La réalité est que beaucoup de maréchaux-ferrants ignorent TOTALEMENT le parage correct.

Plus aucune graisse ne doit être appliquée sur des sabots ; elle ne permet pas la pénétration d'eau qui est VITALE pour un bon fonctionnement des pieds.
Savez-vous :
- qu'un sabot sain est constitué à 35 % d'eau ?
- que le chorion laminaire, coronaire et périoplique ainsi que le podophyle sont une éponge ?
En effet, un cheval pied nu (d'ailleurs également un cheval ferré) devrait immerger ses pieds pendant 10 minutes dans l'eau QUOTIDIENNEMENT !

Un pâturage bien gras ne suffit pas, d'ailleurs il séchera bien un moment donné.

Mais un parage naturel doit être cohérent avec des conditions de vie naturelles :
- AUCUN enfermement, même pas pendant quelques heures,
- un déplacement de 15 km par jour,
- un broutage pendant 14 à 18 heures par jour.

Cela peut étonner, mais l'alignement du corps naturel est la tête basse.
Le cheval dans la nature passe la plupart de son temps tête basse pour pâturer. Son centre de gravité se situe vers l'avant. La pince des sabots porte plus de poids que les talons.
Or un cheval dans un box sans vue est obligé de relever sa tête continuellement.
Tête haute, ce n'est plus les parties antérieures des sabots qui portent le poids, mais les talons. On assiste à un surmenage des tendons, des ligaments et des articulations.

La transition fer – pieds nus peut prendre selon le cheval de 6 à 12 mois.

Aujourd'hui j'accueille des chevaux avec boiterie lourde et je procède à leur réhabilitation grâce à la méthode de Strasser. Mes connaissances sont donc théoriques mais également pratiques

Il y a d'importantes règles à respecter pour assurer une transition vers le pied nu : il faut attendre la formation d'une meilleure corne, restaurer le mécanisme du sabot, renforcer l'élasticité des parois et revenir à la forme physiologique des sabots.
Svetlana Barz.

Commentaires sur cette contribution
Vous avez parfaitement raison sur l'ensemble de vos remarques, et depuis plus de 2 ans maintenant, je ne pare plus (sauf rectification d'éclats importants) les sabots de mes poneys qui sont en liberté 12 mois sur 12.
Leurs pieds sont impeccables !
Précisions : ils sont nourris uniquement au naturel : herbe et complément de fourrage par temps de neige ou grand froid.
Par contre ils ne se "baignent pas les pieds" 10 mn par jour, pour la bonne et simple raison, qu'ils font ce qu'ils veulent quand ils ne sont pas montés !
L'humidification nécessaire des sabots que vous évoquez ne se fait pas seulement par cet artifice, et s'effectue naturellement par d'autres moyens d'échange, un peu longs à expliquer ici (échanges gazeux, rosée...).


La thèse Jean-Marie DENOIX* remise en question par Pierre ENOFF**
* Jean-Marie Denoix intervient au nom du CIRALE (Centre d'Imagerie et de Recherche sur les Affections Locomotrices Equines).
** Pierre Enoff est ingénieur en biomécanique équine.




Stages
Il existe des stages de parages destinés aux particulieurs qui souhaitent parer leur chevaux selon la méthode de Strasser.
Ces stages durent entre 1 à 3 jours selon la formule choisie.
Vous pouvez aussi demander à un pareur "PSS" - Professionnel du Soin des Sabots - de se déplacer pour vérifier le travail effectué par vos soins, et vous donner des conseils pour compléter votre formation.
info@der-hufheilpraktiker.de



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