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Une présentation, pas à pas, de la méthode Monty Roberts (p. 335 à 345) Tout le monde peut utiliser ma méthode et réaliser un join-up, à condition d'être convaincu de pouvoir y parvenir, et de ne pas avoir peur des chevaux. Pour commencer, j'aimerais que vous vous débarrassiez de toutes vos idées préconçues sur la façon d'entreprendre les jeunes chevaux. Je voudrais, par contre, que vous ayez présentes à l'esprit les expériences qui vous ont appris à ne pas les craindre, et que vous vous serviez de votre aptitude à évoluer parmi eux efficacement et en toute sécurité. Persuadez-vous qu'un cheval est incapable de vous faire du mal et que ses agissements sont généralement influencés par votre comportement, surtout dans le cas d'un jeune animal non encore entrepris. Nous ne pouvons enseigner que très peu de choses à un cheval, mais nous avons la possibilité de créer autour de lui un environnement favorable au sein duquel il va pouvoir apprendre. Je pense qu'il en va de même avec les humains. L'élève, l'étudiant que l'on gave de connaissances contre son gré mémorise mal, alors qu'il est capable d'absorber une grande quantité d'informations lorsqu'il choisit d'apprendre. Les ACTES sont PLUS ÉLOQUENTS que les PAROLES Nous employons souvent ce dicton, mais nous observons rarement le précepte qu'il énonce. Le cheval possède un langage perceptible, prévisible et très efficace. Le plus incroyable, c'est que ce langage est compris par tous les animaux du genre Equus (cheval, âne, onagre, zèbre) qui peuplent la planète, sans nul besoin d'interprètes, alors que nous autres humains, qui possédons le cerveau le plus phénoménal qui soit sur terre, avons souvent besoin d'aide pour communiquer les uns avec les autres. Comme tous les moyens de communication, l'Equus réclame quelques efforts pour être maîtrisé. Si l'on refuse de croire que le cheval est capable de communiquer, il est toujours possible de le " dresser " assez efficacement en utilisant la souffrance. Mais si l'on croit en son aptitude à communiquer aisément, nous sommes bien obligés de lui reconnaître le droit de se montrer hostile si nous le " dressons " en usant de la contrainte. Songez à ce que vous auriez ressenti si, lors de votre premier jour à l'école, votre instituteur(trice) vous avait passé une chaîne dans la bouche ou le nez, avait tiré dessus d'un coup sec, puis vous avait fouetté chaque fois que vous cherchiez à vous éloigner. Quel genre de relation auriez-vous eue avec les enseignants, et quelle opinion auriez-vous eue de l'école par la suite ? Même si le cheval ne possède pas un cerveau aussi complexe que celui de l'homme, je vous propose de partir du principe que ses réactions sont à peu près semblables aux nôtres. Le but de ma méthode est de créer une relation basée sur la confiance, et qui encourage le cheval à réaliser à rejoindre votre équipe, et à porter vos couleurs. La plupart des chevaux dressés en utilisant des méthodes " traditionnelles " entretiennent une relation, conflictuelle avec les gens pour lesquels ils travaillent; même s'ils acceptent d'obéir, c'est toujours à contrecœur. La première règle de ma méthode pour entreprendre un jeune cheval est : NON à la SOUFFRANCE Il ne faut ni frapper, ni donner de coups de pied, ni faire de mouvements brusques, ni tirer sur le mors, ni attacher, ni forcer. Si l'on est obligé d'user d'un peu de contrainte, elle doit être la plus légère possible et ne pas donner au cheval l'impression qu' " il doit " faire quelque chose. Il est nécessaire d'éliminer cette notion de l'environnement que nous créons autour de lui. Je vous suggère de préférer " j'aimerais bien qu'il... " à " il doit... ". De toute manière, la contrainte ne doit être employée que pour encourager le cheval à demeurer avec vous, et non pour le forcer à le faire. Le cheval est l'animal fuyard par excellence. Dès que la moindre pression est exercée sur lui, il choisit presque toujours de fuir plutôt que de combattre. C'est en pensant à cette caractéristique que j'ai approfondi ma connaissance d'un phénomène qui concerne la plupart des animaux, et que j'ai appelé: " avance et recul ". Ce phénomène se manifeste aussi bien dans les relations entre animaux - à la fois à l'intérieur des espèces et entre les diverses espèces - que dans les relations entre humains. Nous l'utilisons tous quotidiennement quand nous forçons une situation puis faisons marche arrière pour juger du résultat obtenu; ce qui nous arrive fréquemment dans nos relations amoureuses et professionnelles. L'exemple classique est celui de l'adolescent de quatorze ans qui est attiré par une fille de sa classe et la suit partout. Elle lui déclare qu'elle ne peut pas le supporter et le fuit, il insiste, généralement pendant une soixantaine de jours, puis il abandonne. On constate peu après qu'elle commence à fréquenter les mêmes endroits que lui et à manifester de l'intérêt à son encontre. C'est notre connaissance de ce phénomène que nous allons perfectionner. Venons-en à la façon pratique d'entreprendre un jeune cheval ; je n'emploie jamais les termes " briser " ni " dresser ". Notre objectif est de l'amener à accepter la selle, la bride et le cavalier, sans lui faire subir le moindre traumatisme. Au cours de mes démonstrations, j'entreprends un jeune cheval qui n'a encore jamais été sellé, bridé ni monté, et j'essaie de lui faire accepter tout cela en une trentaine de minutes. Si je faisais ces démonstrations avec des chevaux qui ont déjà été habitués au mors, les spectateurs auraient le droit de se montrer sceptiques, et pourraient croire que je ne me suis pas contenté de les emboucher au préalable. En dehors de ces démonstrations, il est préférable d'accoutumer - pendant quelques jours - le jeune cheval au mors et à un début de communication passant par sa bouche et les longues rênes, que de l'entreprendre directement. LORSQUE l'on ENTREPREND un JEUNE CHEVAL 1. Réaliser le join-up 2. Confirmer le join-up 3. Caresser les zones vulnérables du cheval 4. Lui prendre les pieds l'un après l'autre 5. Lui poser le tapis de selle sur le dos 6. Le seller 7. Le brider 8. Attacher les longues rênes 9. Se mettre en selle 10. Effectuer un grand cercle à droite 11. Un pas en arrière 12. Un grand cercle à gauche 13. Un pas en arrière. LISTE DES ÉQUIPEMENTS NÉCESSAIRES - 2 longues rênes (de préférence légères en tissu, 9 mètres chacune), - 1 bridon (entièrement équipé) - 1 tapis de selle - 2 étrivières - 1 selle - 1 licou Sur mon ranch, je me sers d'un enclos circulaire; même si ce n'est pas indispensable, cela facilite les choses. Cet enclos mesure une quinzaine de mètres de diamètre, il est couvert et a des murs pleins mesurant deux mètres quarante de haut. Le sol est recouvert d'une couche de sable de cinq centimètres d'épaisseur. Il m'est arrivé d'entreprendre des chevaux dans la nature, en étant moi-même à cheval pour me déplacer plus aisément. Il est également possible d'utiliser un enclos carré, mais il est alors préférable de fermer les angles. Un diamètre d'une quinzaine de mètres est parfait pour des chevaux de taille moyenne. Un sol de bonne qualité est indispensable pour la sécurité du cheval et de la personne qui l'entreprend. Munissez-vous de l'une des deux longues rênes et introduisez le cheval dans l'enclos après lui avoir passé le licou. Tenez-vous au centre de l'enclos et présentez-vous au cheval en lui frottant le front avec le plat de la main (ne le tapotez pas), même si vous avez déjà fait connaissance. Écartez-vous en demeurant derrière lui, mais prenez garde de vous tenir hors de portée de ses ruades. S'il ne fuit pas de lui-même, lancez la rêne en direction de son arrière-main. La rêne peut TOMBER sur lui, mais vous NE DEVEZ PAS LE FRAPPER. Il fuit et se met à faire le tour de l'enclos. Comme il bat en retraite, vous devez avancer et maintenir la pression. Lancez la rêne dans sa direction deux ou trois fois par tour - ou plus si nécessaire - pour soutenir son allure. Faites preuve d' " agressivité " : vos yeux doivent être rivés aux siens, vous ne devez jamais cesser de lui faire face et d'avancer vers lui, mais toujours en prenant bien garde de vous tenir hors de portée de ses ruades. Faites-lui faire cinq ou six tours dans un sens, au petit galop, puis faites-le volter et recommencer dans l'autre sens, en vous préparant à recevoir les messages signifiant qu'il aimerait s'arrêter. Surveillez son oreille intérieure, elle va cesser de bouger pour se braquer sur vous, alors que son oreille extérieure demeurera mobile pour surveiller les alentours. Il tournera la tête vers l'extérieur et fléchira légèrement l'encolure vers l'intérieur. Il tirera la langue, léchera et mâchouillera, et finira par baisser la tête presque jusqu'au sol. L'oreille braquée sur vous est un signe de respect. S'il lèche et mâchouille c'est pour vous dire : " Je suis un animal fuyard, un herbivore, j'ai donc des raisons d'avoir peur de toi. " Quant à sa tête baissée, elle signifie : " Si tu acceptes de renégocier, je te laisserai présider la séance. " L'expérience vous permettra de perfectionner votre connaissance de ce mode de communication, mais lorsque le cheval adopte ce comportement, il vous demande de faire cesser la pression que vous exercez sur lui, il veut s'arrêter. Enroulez la longue rêne, baissez les yeux, détournez la tête et tournez-lui le dos aux trois quarts de façon que l'axe de vos épaules forme un angle à quarante-cinq degrés avec le grand axe de son corps. C'est une invitation à vous rejoindre ou, du moins, à cesser de fuir et à regarder dans votre direction. S'il vous rejoint, c'est parfait ! S'il se contente de s'arrêter et de vous faire face, sans venir vers vous, approchez-vous de lui, mais pas directement, en décrivant, un arc de cercle. S'il s'éloigne, remettez-le au travail pour quelques tours de piste supplémentaires ; puis répétez le processus. Si vous devez faire le premier pas, approchez-vous de lui pour l'encourager à vous rejoindre, continuez à lui tourner le dos aux trois quarts. Il devrait finir par s'avancer vers vous et venir placer le bout de son nez à hauteur de votre épaule. C'est ce que j'appelle le join-up. Dès que vous serez à portée de la tête du cheval, caressez- lui le chanfrein, puis éloignez-vous en décrivant un cercle. Je commence toujours par un cercle vers la droite - trois mètres de diamètre environ -, je continue par un autre vers la gauche, et ainsi de suite à plusieurs reprises. Il devrait vous suivre ou, au moins, bouger pour garder sa tête dans votre direction. S'il n'en fait rien, vous allez vous retrouver derrière lui ; alors remettez-le au travail et répétez le processus, mais prenez toujours bien garde de vous tenir hors de portée de ses ruades. En agissant ainsi, vous parviendrez à réaliser le join-up, et à le confirmer. À partir de là, le cheval vous suivra au centre de l'enclos où il se plantera confortablement pour attendre l'étape suivante : les zones vulnérables. En commençant par le côté gauche, passez vos deux mains sur son encolure, son garrot, son dos, ses hanches et ses flancs. Répétez l'opération pour le côté droit et vous serez prêt à lui prendre successivement les quatre pieds, en suivant la procédure sans danger utilisée par tous les gens de cheval. Après quoi, il sera temps d'aller chercher le harnachement et de le déposer sur le sol au centre de l'enclos. Laissez au cheval le temps de l'examiner puis éloignez-vous tour à tour dans diverses directions jusqu'à ce qu'à ce qu'il préfère vous suivre plutôt que s'intéresser aux harnais. Une fois que vous aurez de nouveau capté son attention, fixez l'une des deux longues rênes au licou en la passant sur votre bras gauche, à un mètre de la fixation. Ramassez le tapis de selle et placez-le à la base de l'encolure, en avant du garrot, puis faites-le glisser vers l'arrière jusqu'à ce qu'il soit en place. Si le cheval venait à s'éloigner - cela se produit très rarement - ne le punissez pas, faites-lui faire quelques tours de piste, réalisez de nouveau le join-up et répétez la suite du processus. Une fois le tapis de selle en place, ramassez la selle - sangle relevée -, placez-la sur votre hanche droite, et glissez-vous du côté gauche de l'encolure. Déposez doucement la selle sur son tapis, et contournez le cheval par l'avant en lui caressant le chanfrein au passage. Faites descendre la sangle, lentement et sans à-coups, mais sans hésitation; ajustez-la pour qu'elle arrive approximativement à la hauteur du boulet, puis revenez du côté gauche du cheval en lui caressant de nouveau le chanfrein au passage. Tenez-vous près de l'antérieur gauche, attrapez la sangle, remontez-la et, tout en surveillant les réactions du cheval, bouclez le sanglon avant de façon que la sangle ne soit pas trop serrée, mais suffisamment tout de même pour que la selle ne risque pas de tourner. Bouclez ensuite le deuxième sanglon en le serrant un peu plus que l'autre, puis équilibrez la tension. Détachez la longue rêne et écartez-vous prudemment ; continuez de vous éloigner du cheval à reculons et vers l'arrière, tout en restant hors de portée de ses ruades. Chassez-le avec la longue rêne, et faites attention à ne pas encourager le join-up tant que le cheval rue. RESTEZ CALME Votre cheval doit être persuadé qu'il est le seul à se préoccuper de cette selle, sinon il sera enclin à ruer. Surveillez les signaux indiquant qu'il demande à vous rejoindre, mais ne réalisez le join-up que lorsqu'il sera manifestement à l'aise sous la selle. Dés qu'il sera de retour à côté de vous, passez-lui le bridon et glissez l'extrémité des rênes sous l'arrière de la selle - ou utilisez un autre moyen de fixation aussi sûr - en laissant beaucoup de mou. Mettez en place les étrivières et les étriers, et attachez les étriers à la sangle pour éviter qu'ils ne battent. Prenez l'une des deux longues rênes par l'extrémité à laquelle est fixé le mousqueton, faites-la passer par-dessus la selle et laissez-la pendre du côté droit, jusqu'au sol ; puis prenez la seconde longue rêne, enfilez-la dans l'étrier gauche - d'arrière en avant - en la tenant par le mousqueton, et accrochez celui-ci à l'anneau porte-rêne gauche du mors. Contournez le cheval et répétez l'opération du côté droit. Revenez du côté gauche, saisissez les extrémités libres des deux longues rênes et, en marchant à reculons, déplacez-vous latéralement de façon à vous retrouver derrière le cheval, toujours en prenant bien garde de vous tenir hors de portée de ses ruades. Demandez-lui d'avancer et faites passer la longue rêne droite par-dessus sa croupe. Si vous ne possédez pas une expérience suffisante des longues rênes, ne précipitez pas les choses. Vous voulez communiquer avec le cheval par l'intermédiaire de sa bouche, mais il faut agir prudemment. Il serait préférable de pratiquer d'abord avec des chevaux plus âgés et plus expérimentés, pendant un certain temps, avant de tenter de le faire avec un jeune cheval. Sans cela, vous risqueriez de vous blesser ou de blesser votre cheval. Si vous possédez parfaitement la technique des longues rênes, demandez au cheval de faire le tour de l'enclos, dans un sens puis dans l'autre, au trot et au petit galop ; demandez-lui de volter et d'effectuer des arrêts ; enfin, arrêtez-le, la tête tournée vers l'extérieur, et demandez-lui de reculer d'un pas. Retirez les longues rênes. Parvenu à ce stade, le cheval est prêt à être monté. Il est alors possible soit de le monter soi-même, soit de faire appel à une autre personne; l'un et l'autre choix sont également bons. Si vous avez décidé d'utiliser les services d'un cavalier, faites-le entrer dans l'endos. Vérifiez les fixations de la selle, accrochez une longue rêne à l'anneau gauche du mors, et accordez à votre cavalier quelques minutes pour faire la connaissance du cheval en caressant ses zones vulnérables comme vous l'avez fait vous-même précédemment. En ce qui me concerne, je fais la courte échelle à mon cavalier et je lui demande d'abord de se coucher sur le ventre en travers de la selle - boucle de ceinture contre le pommeau. Puis je fais avancer prudemment le cheval : deux ou trois cercles vers la gauche, et deux ou trois cercles vers la droite. Si le cheval est heureux et supporte le poids qu'il a sur le dos, j'aide mon cavalier à enfourcher la selle et à chausser les étriers. Je répète les cercles. Si le cheval est détendu et accepte la selle et la personne qui est assise dessus, j'agrandis les cercles de façon à conduire le cheval de plus en plus près de la périphérie de l'enclos, je détache précautionneusement la longue rêne et j'aide le cavalier à faire un tour d'enclos dans chaque sens. Le pas et le trot sont suffisants, inutile de pousser jusqu'au petit galop. Après chaque tour, j'aime que mon cavalier fasse reculer le cheval d'un pas. Ne jouez surtout pas les héros ; si votre cheval n'est pas prêt à être monté à la fin de la première séance, attendez un autre jour. Ce que nous voulons tous obtenir au bout du compte c'est un cheval heureux, de bonne volonté, et qui se comporte bien. C'est là-dessus que vous serez jugé(e). Vous avez obtenu que votre cheval accepte la selle, la bride et le cavalier. Il n'a pas été traumatisé et a choisi de demeurer avec vous plutôt que de fuir. N'oubliez pas de le laisser libre, NE le RESTREIGNEZ PAS. Faites qu'il soit agréable pour lui de se trouver près de vous, et s'il cherche à s'éloigner lorsque vous vous approchez, mettez-le au travail. Pour toutes informations complémentaires concernant les démonstrations, les consultations, les conférences, les cassettes vidéo et tout le matériel pédagogique disponible : Site : http://www.montyroberts.com E-mail : admin@montyroberts.com ![]() |
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