Portugal
Été
Fatima
Comm-Union
De chaque coté, un chemin caillouteux, sans horizon, encastré de murets retenant des collines plantées de vigne ; une auto roule vers Fatima en fin de journée.
C’est un soir sombre, sec, arc des lueurs noires et rouges du soleil couchant ; il a chauffé la nature.
Tel un baiser d’enfer.
« Ô terre de détresse,
« Où nous devons sans cesse
« Marcher,
« Marcher. »
Un même chant s’élève de deux voix
Dans un silence impressionnant
Et une unité magique.
Peut-être, simplement, la télépathie.
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